Meauzé, Bronze Art Déco Sirène africaine (Mami Wata)
Meauzé, Bronze Art Déco Sirène africaine (Mami Wata)
Bronze représentant une sirène africaine (Mami Wata) à patine vert foncé nuancé.
Signé « Meauzé » et numéroté 3 sur 6. Cachet du fondeur Susse Paris.
Cette sculpture en bronze à patine vert foncé nuancé représente une sirène africaine. Les détails soigneusement sculptés du corps de la sirène, ainsi que les écailles qui recouvrent sa queue, témoignent de la grande maîtrise de l'artiste dans le traitement du bronze. La patine foncée donne à l'œuvre un aspect ancien et noble, tandis que les nuances de vert lui confèrent une aura mystérieuse. Les traits du visage sont fins et gracieux, avec une expression qui semble à la fois sereine et captivante. Les membres sont élancés et parfaitement proportionnés, et la queue de poisson qui se prolonge à partir de la taille est d'une grande beauté. Dans l'ensemble, cette sculpture est un chef-d'œuvre intemporel qui capture avec brio l'essence de la mythologie et de l'esthétique africaines.
Pierre Meauzé était un sculpteur français né en 1913 et mort en 1978, connu pour ses représentations de femmes africaines dans le style de l'art déco. Il a étudié aux Beaux-Arts de Paris aux côtés de Charles Despiau, avant de devenir l'assistant d'Aristide Maillol. Grâce à une bourse d'État, il est parti pour l'Afrique en 1938, où il a découvert l'art africain. Fasciné par la Côte d'Ivoire, il s'est installé à Abidjan où il a participé à la création du Musée des Civilisations de la Côte d'Ivoire dans les années 1940. Il est devenu le directeur de la section Afrique du Musée des Arts Africains et Océaniens de Paris en 1963, et a collaboré avec Anna Quinquaud et Roger Bézombes pour la création de la Maison de France d'Outre Mer en 1950. Au cours de toutes ces années, Pierre Meauzé a écrit de nombreux ouvrages sur l'art africain et a participé à la réflexion menée par André Malraux sur la définition de l'art africain.