Georges Marie Valentin Bareau, dit Georges Bareau, est né le 11 avril 1866 à Paimbœuf, en Loire-Atlantique, dans une famille modeste, son père étant charpentier. Très tôt attiré par la sculpture, il intègre l'École des beaux-arts de Paris, où il devient l’élève des maîtres Charles Gauthier et Gabriel-Jules Thomas. Ses premières œuvres exposées au Salon de la Société des artistes français en 1889 attirent rapidement l'attention.

En 1893, Georges Bareau remporte une troisième médaille au Salon, suivie, l’année suivante, d’une médaille de vermeil à l’Exposition universelle et coloniale de Lyon. Son talent est reconnu en 1895 avec l'obtention du prestigieux prix du Salon. Classé hors-concours après l’Exposition universelle de Bruxelles en 1897, sa carrière atteint son sommet en 1900, lorsqu'il est couronné d’une médaille d’or à l’Exposition universelle de Paris, confirmant ainsi son statut de sculpteur majeur de son époque.

Les œuvres de Bareau, caractérisées par leur finesse et leur réalisme, sont saluées tant pour leur qualité artistique que pour leur profondeur émotionnelle. En reconnaissance de ses contributions à l'art, il est promu officier de la Légion d'honneur en décembre 1906. Bien qu'il n'ait pas obtenu le projet du monument aux morts de Bordeaux en 1920, ses nombreuses commandes publiques témoignent de son importance dans la sculpture commémorative.

Georges Bareau décède à Nantes le 4 janvier 1931. Avant sa mort, il lègue l'ensemble de ses œuvres à la Ville de Saint-Nazaire, témoignant de son attachement à ses racines. Il est inhumé au cimetière Miséricorde à Nantes, laissant derrière lui un héritage artistique durable.